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Présidentielle en Turquie : Ouverture des bureaux de vote pour dire stop ou encore au favori Erdogan

Le président sortant Recep Tayyip Erdogan, en tête des sondages, est opposé au deuxième tour au social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu

Les bureaux de vote sont ouverts en Turquie. Ce dimanche se joue en effet le second tour de la présidentielle pour clore ou prolonger l’ère Erdogan.

Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis vingt ans, aborde ce second tour inédit en position de favori, face au social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu. Deux visions s’offrent aux 60 millions d’électeurs de Turquie (la diaspora a déjà voté) appelés aux urnes jusqu’à 17 heures : la stabilité au risque de l’autocratie avec l’hyper-président sortant, islamo-conservateur de 69 ans ; ou le retour à une démocratie apaisée, selon ses termes, avec son adversaire, un ancien fonctionnaire de 74 ans.

Erdogan contre le « papi démocrate »

Les 49,5 % de voix qu’Erdogan a recueillies au premier tour le 14 mai ont témoigné du large soutien que lui accorde, malgré l’inflation, une majorité conservatrice. Face à lui, Kemal Kiliçdaroglu, le « demokrat dede » – le papi démocrate – comme se présente cet économiste de formation, n’a pas su capitaliser sur la grave crise économique.

Président du CHP – le parti de Mustafa Kemal Atatürk, fondateur de la république – Kiliçdaroglu a promis le « retour du printemps » et du régime parlementaire, de l’indépendance de la justice et de la presse. Mais, avec 45 % de suffrages au premier tour, il fait figure d’outsider : malgré le soutien réitéré du HDP pro-kurde, il est crédité dans les sondages de cinq points de retard sur le chef de l’Etat qui bénéficie déjà d’une majorité au parlement issue des législatives du 14 mai.

Atone après le premier tour, comme sidéré de n’avoir pas remporté la victoire que son camp pensait acquise, Kemal Kiliçdaroglu a resurgi après quatre jours, plus offensif que l’humble « Monsieur tout le monde » de son début de campagne. Faute d’accès aux grands médias et surtout aux chaînes de télévision officielles, dédiées à la campagne du président, il a bataillé sur Twitter quand ses partisans tentaient de remobiliser les électeurs par du porte-à-porte dans les grandes villes. En jeu, les 8,3 millions d’inscrits qui ne se sont pas déplacés le 14 mai – malgré un taux de participation de 87 %.

Un scrutin à une date symbolique

Face à cet homme discret, Erdogan a multiplié les meetings, s’appuyant sur les transformations qu’il a su apporter au pays depuis son accession au pouvoir comme Premier ministre en 2003, puis comme président depuis 2014. Erdogan, qui a déjà relevé par trois fois en un an le salaire minimum, a multiplié ses largesses de campagne, comme ces bourses gratuites promises in extremis aux étudiants en deuil après le séisme du 6 février.

La date de ce second tour intervient cependant dix ans jour pour jour après le début des grandes manifestations de « Gezi » qui, d’Istanbul, se sont répandues dans tout le pays. Première vague de contestation anti-Erdogan, elles avaient été sévèrement réprimées. A moins d’une surprise, les résultats attendus dès dimanche dans la soirée seront en outre scrutés par les alliés de la Turquie, en particulier au sein de l’Otan.

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