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Journée mondiale des enfants soldats : Étant au bout du rouleau, le M23 fait usage de la chair à canon d’enfants (dénonce Guy Kibira).

Au cours de la dernière décennie, la proportion des victimes civiles des conflits armés a augmenté de 80 % dans la province du Nord-Kivu. Environ la moitié de ces victimes sont des enfants.

Dans une interview accordée à la presse de Goma, le chef de division de la jeunesse Initiation à la nouvelle citoyenneté et cohésion nationale, Guy Kibira, a tapé du poing sur la table face à la situation sécuritaire, plus de deux ans après l’entrée du M23 qui recrute les enfants de force : « C’est une aberration d’avoir des enfants soldats, c’est même un crime, car la place des enfants, si ce n’est pas à la maison, c’est à l’école. Cela signifie que nous devons profiter de ce jour du 12 février, dédié chaque année aux enfants soldats, pour placer haut ce coup de cœur, décourageant et bannissant le recrutement des enfants dans l’armée », indique-t-il, le qualifiant ainsi de crime de guerre et de crime contre l’humanité.

D’après nos enquêtes, on estime à 3000 le nombre d’enfants soldats, des garçons et des filles de moins de 18 ans, qui sont mêlés à plus de 20 conflits armés au Nord-Kivu.

En tant que chef de division de la jeunesse, monsieur Guy Kibira plaide pour le respect du droit de la guerre, car ce droit interdit l’enrôlement des enfants dans les rangs militaires.

Notons que depuis le début de l’année 2024, plusieurs recrutements d’enfants se font à Kishishe, Bambo, Bwisha, Rumangabo, Kitshanga, Mweso et Mushaki dans les endroits occupés par les rebelles du M23/RDF, qu’il qualifie de « chair à canon ».

La rédaction.

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