Un surprenant retournement de situation.
C’est ce qu’on appelle un rétropédalage. Ce mercredi, Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, publiait un communiqué incendiaire pointant du doigt « les activités nucléaires américaines ». Et notamment « le déploiement de plus d’une centaine d’ogives nucléaires sur des bases américaines dans cinq pays européens ». « Washington fait tout ce qu’il peut dans ce contexte pour dissimuler son comportement irresponsable et rejeter la faute sur d’autres. C’est pourquoi il porte des accusations hypocrites et sans fondement contre la Russie et la Biélorussie dans le cadre de leur coopération dans le domaine nucléaire militaire ».
« Les mesures nécessaires ont été prises »
« Les mesures nécessaires ont été prises. Nous nous réservons le droit de prendre des mesures supplémentaires pour assurer la sécurité de la Russie et ses alliés. Toutes nos actions sont conformes au droit international et ne contredisent en aucune façon nos engagements internationaux ». À la fois ferme et menaçante.
Néanmoins, 48 heures plus tard, le ton a changé. Et le contenu s’avère beaucoup moins agressif. Dans un tweet laconique cette fois, la porte-parole semble avoir mis de l’eau dans son vin et affirme que « la Russie est totalement engagée dans le principe qu’une guerre nucléaire est inacceptable. L’utilisation hypothétique d’armes nucléaires est clairement limitée à des circonstances d’urgence dans le cadre d’objectifs uniquement défensifs. Cette position de principe reste inchangée ».