Le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a tenu un meeting de circonstance dans la nuit du vendredi 26 mai, dès son retour à Kinshasa, après une tournée européenne.
Devant les militants de son parti, il a dénoncé les discours à caractère tribal tenus par Daniel Safu et Mike Mukebayi, députés national et provincial du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi.
A l’en croire, ces attaques constituent une politique voulue par Moïse Katumbi qui combat « Félix Tshisekedi non pas parce qu’il gère mal le pays mais à cause de ses origines ».
« C’est inacceptable qu’en 21ème siècle, un homme politique qui veut diriger le Congo dans les jours à venir puisse avoir des députés de son parti qui développent des discours à la haine tribale. (…) Aujourd’hui le monde va retenir une chose, Félix Tshisekedi n’est pas combattu parce qu’il gère mal le Congo, mais c’est parce qu’il est luba. Il est combattu seulement à cause de ses origines », a lancé le SG de l’UDPS.
Augustin Kabuya a, à l’occasion, appelé la communauté internationale à sanctionner le président d’Ensemble pour la République.
« C’est inacceptable, Félix Tshisekedi n’avait pas demandé à Dieu de le créer Kasaïen. Il est combattu par Katumbi à cause de ses origines. Nous ne l’acceptons jamais. Nous voulons voir tous les décideurs du monde condamner Katumbi puisque ce sont les députés de son parti Ensemble », a-t-il lâché.
Il a invité les membres de l’UDPS à se préparer pour voter « massivement » le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, comme ce fut le cas à la présidentielle de 2018, en vue de lui donner un second mandat à la tête de la République Démocratique du Congo.