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kalehe : conditions de vie difficiles pour des milliers de déplacés de guerre vivants à Buzi

Des dizaines de milliers de déplacés qui vivent dans le village de Minova en groupement de Buzi , territoire de kalehe sud-kivu, déplorent leurs conditions de vie. okactu.com s’est entretenue jeudi 14 septembre 2023 avec ceux cantonnés sur le site de l’EP Umoja Non loin du centre commercial .

Une dizaine de familles avec près de cinquante personnes vivent dans un bâtiment de dix cellules en dur ,Contraints à la mendicité Tous disent mener une vie difficile, depuis leur arrivée il y a plusieurs mois, fuyant la guerre dans leurs villages.

Pour survivre, certains s’adonnent à la mendicité.

D’autres cependant vont travailler dans les champs appartenant aux autochtones, afin de pouvoir obtenir la nourriture. certains entre leurs enfants n’ont pas commencé l’année scolaire, par manque de fournitures scolaires.

« Nos enfants n’étudient pas parce-que Nos moyens ne permettent avoir des uniformes, cahiers et autres fournitures scolaires, ceux qui iraient au secondaire craignent le paiement…Nous avons besoin d’une aide car nous avons tout abandonné Nos villages», ont-ils dit.

« Le déplacé est moins considéré »

Malgré les efforts fournis dans le cadre de l’auto prise en charge, ces déplacés écoulent difficilement leurs marchandises ; certains autochtones se méfiant de leurs articles. C’est ce qu’affirme une des femmes déplacés de guerres contactée : « Nous menons une vie très difficile. On peut trouver un travail journalier mais très loin. J’ai huit enfants entassés dans deux cellules. Je vends des cossettes de manioc. Mais ici, on se méfie de nous. Même si on essaie d’étaler quelques articles, malheureusement les clients partent acheter chez leurs amis. Lorsqu’un article tarde, on est obligé de le cuire pour les enfants. C’est un problème. Le déplacé est moins considéré ici ».

Ces déplacés souhaitent regagner leurs milieux d’origine.

Pourtant des ONG viennent en aide certains entre ces derniers , mais d’autres vivent le calvaire.

Ils recommandent, pour ce faire, au Gouvernement de pacifier leurs villages en proie à l’insécurité des groupes armés, pour leur permettre de reprendre la vie normale.

La Rédaction

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